Posts Tagged ‘output’

h1

Combien de contrats ai-je au total ? (5/5) PROC TABULATE

novembre 24, 2008

Ce dernier article de notre série sur le calcul d’un total par variable (contrat) sous SAS aborde la procédure PROC TABULATE. Comme précédemment, les résultats sont redirigés vers un data set.

1. Rappel

La source de la thématique : Cette série d’articles est basée sur une question posée sur le forum de http://www.commentcamarche.net : vous pouvez retrouver la question d’origine sur leur site.

Les autres articles : Vous pouvez retrouver les précédents articles de la série ici :

Les données :Les données sont sauvegardées dans un data set nommé CONTRATS. Il contient 4 variables :

  • l’identifiant de chaque client CLIENT,
  • le nombre de contrats NB_CNTR et
  • deux variables binaires TEL et HABITAT indiquant si oui ou non les fréquences s’appliquent.

Au total, on compte 9 contrats téléphoniques et 5 contrats d’habitation.

Créer le data set CONTRATS

data contrats;
   input client $ nb_cntr tel habitat;
   datalines;
a 5 1 0
b 1 1 0
c 2 0 1
d 1 1 0
e 3 0 1
f 2 1 0
;
run;

2. La réponse de PROC TABULATE

Lister les variables dans l’instruction VAR : Dans un premier temps les variables binaires TEL et HABITAT sont listées. Là encore il faut préciser le poids de chaque valeur. L’option WEIGHT introduit la variable NB_CONTR, notre coefficient multiplicateur.

Exprimer le calcul requis dans l’instruction TABLE : Pour chacune des variables TEL et HABITAT, la somme est faite en tenant compte du coefficient. Les résultats sont des nombres entiers mais SAS ajoute par défaut des chiffres après la virgule (des zéros donc ici). Pour s’en débarasser, un format 5. est appliqué aux sommes. La sonne ne devra donc pas être un nombre avec plus de 5 chiffres.

Empêcher l’affichage dans la fenêtre OUTPUT : La sortie générée par PROC TABULATE s’appelle TABLE. Par défaut, le résultat est envoyé dans la fenêtre OUTPUT. Pour empêcher cette redirection le temps du PROC TABULATE, les options ODS EXCLUDE doivent être activées.

Rediriger ses résultats dans un data set avec l’ODS (Output Delivery System) : Le data set contenant les résultats s’appelle SOLUTION5. Il est créé avec l’instruction ODS OUTPUT.

*ods exclude table;
proc tabulate data=contrats;*out=solution5;
   var tel habitat / weight=nb_cntr;
   table tel habitat, (sum='Frequency')*f=5.;
   ods output table=solution5;
run;
*ods exclude none;

L’ancienne méthode pour créer un data set, l’option OUT= : L’ancienne méthodeconsiste à ajouter l’option OUT= dans l’instruction PROC TABULATE. Mais cette syntaxe n’est pas généralisable à toutes les procédures et est donc plus difficile à se souvenir pour des utilisations occasionnelles.

3. Améliorer le fichier de sortie

Un simple PROC PRINT sur le fichier SOLUTION5 montre que

_TYPE_ _PAGE_ _TABLE_ tel_Sum habitat_Sum

   0      1      1        9       5

Pour changer l’orientation des résultats, vous pouvez faire appel à un PROC TRANSPOSE.

proc transpose data=solution5 out=solution5 (drop=_LABEL_);
   var tel_sum habitat_sum;
run;

Reste à vous d’améliorer la présentation avec des RENAME, LABEL appropriés, etc.

  _NAME_     COL1
tel_Sum       9
habitat_Sum   5
h1

Je garde ou je jette? les variables

août 25, 2008

Pour garder ou supprimer sous SAS des variables, il y a les mots-clés KEEP (garder) et DROP (enlever). Sélectionner les variables nécessaires par la suite et seulement celles-ci est très important. Cela fait partie des outils pour améliorer la performance d’un programme tant en terme de temps d’exécution que le volume demandé pour stocker les data sets. Voici plus en détails, et avec des exemples, l’utilisation de ce vocabulaire qui s’applique au data step, aux procédures et à la syntaxe de l’ODS OUTPUT.

1. L’option dans un data step

Les mots KEEP et DROP servent principalement en tant qu’option appliquée à un data set donné. Elles sont alors listées juste après le nom du data set entre parenthèses et sont suivies du signe égal :

  • Keep= Data Set Option : nom_du_dataset (keep=nom_var1 nom_var2 etc)
  • Drop= Data Set Option : nom_du_dataset (drop=nom_var1 nom_var2 etc)

Exemple 1 : une instruction SET

data class (drop=weight: height:);
   set sashelp.class (keep=name weight height);
   weight_kg = weight*0.45359237;
   height_m  = height*0.0254;
   bmi       = weight_kg/height_m**2;
run;

Dans le cas présent, les variables NAME (nom), WEIGHT (poids) et HEIGHT (taille) sont lues dans le fichier d’origine SASHELP.CLASS et gardées. De nouvelles variables sont calculées pour avoir un poids en kilogramme (WIEGHT_KG) et une taille en mètres (HEIGHT_M). A partir du poids et de la taille, l’indicateur de masse corporelle (BMI) est calculé. Les variables, dont le nom commence par WEIGHT et HEIGHT, ne sont plus nécessaires par la suite. Elles sont donc supprimée dans le data set final appelé CLASS.

Soit le mot KEEP, soit le mot DROP est donné en option mais pas les deux afin d’éviter les confusions. Le choix entre KEEP et DROP dépend souvent du nombre de variables à lister par la suite. C’est donc un choix purement pratique.

Note, Indice de masse corporelle : L’indice de masse corporel (Body Mass Index, BMI) est égal au poids divisé par la taille au carré (poids/taille2). Le site de l’Organisation Mondiale de la Santé (World Health Organisation, WHO) donne des précisions sur le sujet.

Note, Conversion des unités de mesures (source Wikipedia) : je suppose que la taille donnée dans le fichier SASHELP.CLASS est exprimée en pouces (inches) et que le poids est exprimé en livres (pounds). Sachant qu’un pouce est égal à 2,54 cm et qu’une livre est égale à 0,45359237 kg, les tailles et poids du premier exemple ont pu être convertis en mètres et kilos.

Exemple 2 : une instruction MERGE

data age_ae;
   merge ae      (in=ref keep=name ae_id ae_sev)
         patient (keep=name age);
   by name;
   if ref;
run;

Dans ce second exemple, les patients ayant eu un effet secondaire (adverse event, AE) sont enregistrés dans le data set AE. Chaque effet secondaire est identifié de manière unique par les variables NAME et AE_ID. La sévérité de l’effet secondaire nous intéresse dans le data set AE.

A cette information, est ajouté l’âge du patient disponible dans la variable AGE du data set PATIENT.

La variable commune aux deux data sets est NAME. Il faut donc qu’elle reste dans les deux data sets. Seuls les patients ayant eu un effet secondaire sont sélectionnés grâce à l’option IN.

Pour tester l’exemple, vous trouverez en fin d’article un code créant les fichiers PATIENT et AE.

NOTE : Une variable utilisée par une autre option du data set comme RENAME ou WHERE ne pourra pas être supprimée au même moment.

2. Quelques exemples de procédures

Dans une procédure, elles suivent le nom du data set d’entrée et/ou du data set de sortie. Aucun autre mot ne doit être inséré entre le nom du data set et les options entre parenthèses.

  • proc sort data=… () out=…();
  • proc print data=… () width=min;
  • proc transpose data=…() out=…() prefix=visit;
  • proc freq data=…();
  • proc report data=…() split=’#’;
  • proc tabulate data=…()
  • proc gplot data=…()
  • proc boxplot data=…()
  • proc univariate data=…()
  • proc ttest data=…()
  • etc.

La procédure SQL liste les variables à garder après le mot SELECT. Il n’y a pas à ce stade d’option pour supprimer les variables. Par contre, on peut affiner la sélection après que le data set final soit créé. Bien sûr, le temps de lecture est augmenté puisque toutes les variables sont lues pour créer le data set et non un sous-ensemble.

proc sql;
   create table test (drop=ae_sdt ae_edt) as
      select a.*, age
      from ae a
      left join
           patient b
      on a.name=b.name;
quit;

NOTE : L’option WHERE est très pratique lorsqu’on en peut faire une sélection que sur le résultat de la fusion.

proc sql;
   create table test (where=(ae_sev=1 or age=12)) as
      select a.*, age
      from (select name, ae_id, ae_sev
            from ae) a
      left join
           (select name, age
            from patient) b
      on a.name=b.name;
quit;

3. L’option dans l’ODS OUTPUT

Les sorties générées par une procédure sont redirigeables vers un data set via l’instruction ODS OUTPUT. Le nom de la sortie est alors suivi du signe égal et du nom du data set de destination. Après ce nom les options sont ajoutables.

ods exclude all;
ods output onewayfreqs=exemple_ods (keep=age frequency percent);
proc freq data=sashelp.class;
   table age;
run;
ods output clear;
ods exclude none;

Deux articles sur l’ODS OUTPUT sont déjà à votre disposition

4. Les instructions KEEP et DROP dans un data step

En plus des options KEEP et DROP, il existe les instructions KEEP (KEEP Statement) et DROP (Drop Statement) pouvant être exécutées dans un data step. L’important ici est de se souvenir que l’instruction s’applique à la fin du data step, une fois que le data set final est créé. Ainsi il n’est pas possible de supprimer une variable en milieu de programme pour ensuite créer une autre variable du même nom.

data class (drop=i);
   do i=0 to 3;
      output;
   end;
   do i=10 to 12;
      output;
   end;
run;

data class;
   do i=0 to 3;
      output;
   end;
   drop i;
   do i=10 to 12;
      output;
   end;
run;

Les deux exemples ci-dessus font le même travail. La variable I n’apparaîtra pas dans le data set final car elle est supprimée en fin de programme.

Lectures complémentaires : Outre les options KEEP et DROP, le programmeur utilisera souvent les options RENAME et WHERE et de temps en temps les options FIRSTOBS et OBS. Pour une liste complète des options, consultez la documentation en ligne : SAS Data Set Option.

Après savoir comment supprimer les variables et donc les colonnes d’un data set SAS, vous serez peut-être intéressé de savoir comment supprimer ou garder certaines lignes d’un data set avec les mots-clés DELETE (DELETE Statement) et OUTPUT (OUTPUT Statement).

Annexe : Créer les data sets PATIENT et AE pour tester l’exemple avec MERGE.

data patient;
   set sashelp.class;
run;

data ae;
   set sashelp.class (keep=name);
   if name=‘Thomas’ then
      do;
         ae_id  = 1;
         ae_sdt = ’21MAR2007’d;
         ae_edt = ’28APR2007’d;
         ae_sev = 3;
         output;
         ae_id  = 2;
         ae_sdt = ’03JUN2007’d;
         ae_edt = ’19JUN2007’d;
         ae_sev = 1;
         output;
      end;
run;

h1

Un tableau à une dimension avec PROC FREQ et ODS OUTPUT

juillet 31, 2008

Pour personnaliser une sortie statistique générée par une procédure SAS, il faut parfois convertir ses résultats en tableau (SAS data set). Dans un précédent article, la procédure PROC MEANS a été mise à l’honneur (Diriger la sortie d’un PROC MEANS dans un dataset SAS). Maintenant nous abordons la procédure PROC FREQ dans le cadre d’un tableau à une dimension en combinaison avec l’instruction ODS OUTPUT.

1. Identifier le nom des sorties : un exemple avec une variable

ods trace on/listing;

*Exemple 1 : Proc Freq, une variable;
proc freq data=sashelp.class;
   table age;
run;

ods trace off;

On obtient deux types de tables selon qu’il s’agisse d’un tableau à une dimension ou à plusieurs dimensions.

  • OneWayFreqs: Dans le cas d’un PROC FREQ avec une seule variable, on parle de OneWayFreqs.
  • CrossTabFreqs: Dans le cas d’un tableau croisé, la sortie se nomme CrossTabFreqs.

Output Added:
————-
Name: OneWayFreqs
Label: One-Way Frequencies
Template: Base.Freq.OneWayFreqs
Path: Freq.Table1.OneWayFreqs
————-

1. Identifier le nom des sorties : un exemple avec 2 variables

Dans ce second exemple, deux variables (AGE et SEX)  sont listées. Les statistiques de l’une seront indépendantes des statistiques de l’autre.

ods trace on/listing;

*Exemple 2 : Proc Freq, deux variables;
proc freq data=sashelp.class;
   table age sex;
run;

ods trace off;

Pour distinguer les statistiques de la table SEX de celles de la table AGE, deux outputs sont créés dans la fenêtre OUTPUT. Leur nom (NAME) est identique mais leur chemin d’accès (PATH) varie. On parle de TABLE1 et TABLE2.

Output Added:
————-
Name: OneWayFreqs
Label: One-Way Frequencies
Template: Base.Freq.OneWayFreqs
Path: Freq.Table1.OneWayFreqs
————-

Output Added:
————-
Name: OneWayFreqs
Label: One-Way Frequencies
Template: Base.Freq.OneWayFreqs
Path: Freq.Table2.OneWayFreqs
————-

3. Identifier le nom des sorties : un exemple avec une instruction BY

Avant de se servir d’une instruction BY, les données doivent être triées. La procédure PROC SORT le fait. 

Le data set source est un data set non modifiable. C’est un data set de la bibliothèque SASHELP fournit avec le logiciel SAS.

La version triée est sauvegardée de manière temporaire dans la bibliothèque WORK (bibliothèque par défaut quand son nom n’est pas cité). Ce nouveau dataset s’appelle CLASS.

proc sort data=sashelp.class out=class;
   by sex;
run;

ods trace on/listing;

*Exemple 3 : Proc Freq, une variable et une instruction BY;
proc freq data=class;
   by sex;
   table age;
run;

ods trace off;

Avec une instruction BY, il y a plusieurs outputs pour une seule procédure dans la fenêtre OUTPUT. Les deux sorties ont le même nom (NAME) mais le chemin d’accès (PATH) est différent. On parle de TABLE1 dans les deux cas et de BYGROUP1 et BYGROUP2 pour les distinguer.

Output Added:
————-
Name: OneWayFreqs
Label: One-Way Frequencies
Template: Base.Freq.OneWayFreqs
Path: Freq.ByGroup1.Table1.OneWayFreqs
————-

Output Added:
————-
Name: OneWayFreqs
Label: One-Way Frequencies
Template: Base.Freq.OneWayFreqs
Path: Freq.ByGroup2.Table1.OneWayFreqs
————-

4. ODS OUTPUT et PROC FREQ

L’instruction ODS OUTPUT convertit les sorties dans un data set SAS. Voici donc le résultat de trois PROC PRINT sur les data sets créés avec l’instruction ODS OUTPUT.

4.1 Exemple 1, tableau avec une variable

Dans ce premier exemple, on note, d’une part, la présence de la variable caractère TABLE ; d’autre part, deux variables listent les différentes valeurs prises par la variable AGE : l’une est caractère, l’autre est numérique.

*Exemple 1 : Proc Freq, une variable;
proc freq data=sashelp.class;
   table age;
   ods output onewayfreqs=exemple1;
run;

                                         Cum      Cum
Table     F_Age Age Frequency Percent Frequency Percent

Table Age   11   11     2      10.53       2      10.53
Table Age   12   12     5      26.32       7      36.84
Table Age   13   13     3      15.79      10      52.63
Table Age   14   14     4      21.05      14      73.68
Table Age   15   15     4      21.05      18      94.74
Table Age   16   16     1       5.26      19     100.00

4.2 Exemple 2, tableau avec deux variables

En ajoutant une deuxième variable SEX, des variables supplémentaires sont ajoutées dans la table de sortie. Elles listent les valeurs prises par la variable supplémentaire. Comme précédemment avec la variable AGE, il y a deux variables pour accéder à la fois à l’information sous forme caractère et sous forme numérique a priori. Mais comme ici la variable d’origine est caractère, les deux sont de type caractère.

*Exemple 2 : Proc Freq, deux variables;
proc freq data=sashelp.class;
   table age sex;
   ods output onewayfreqs=exemple2;
run;

                                        Cum      Cum
Table    F_Age Age Frequency Percent Frequency Percent F_Sex Sex

Table Age  11   11     2      10.53        2     10.53
Table Age  12   12     5      26.32        7     36.84
Table Age  13   13     3      15.79       10     52.63
Table Age  14   14     4      21.05       14     73.68
Table Age  15   15     4      21.05       18     94.74
Table Age  16   16     1       5.26       19    100.00
Table Sex        .     9      47.37        9     47.37    F   F
Table Sex        .    10      52.63       19    100.00    M   M

4.3 Exemple 3, tableau avec une instruction BY

Avec l’instruction BY, une seule variable est créée pour distinguer les âges des hommes de ceux des femmes.

*Exemple 3 : Proc Freq, une variable et une instruction BY;
proc freq data=class;
  
by sex;
  
table age;
run;

                                             Cum      Cum
Sex   Table   F_Age Age Frequency Percent Frequency Percent

  Table Age   11   11     1      11.11      1      11.11
 F  Table Age   12   12     2      22.22      3      33.33
 F  Table Age   13   13     2      22.22      5      55.56
 F  Table Age   14   14     2      22.22      7      77.78
 F  Table Age   15   15     2      22.22      9     100.00
 M  Table Age   11   11     1      10.00      1      10.00
 M  Table Age   12   12     3      30.00      4      40.00
 M  Table Age   13   13     1      10.00      5      50.00
 M  Table Age   14   14     2      20.00      7      70.00
 M  Table Age   15   15     2      20.00      9      90.00
 M  Table Age   16   16     1      10.00     10     100.00

NOTE : Dans le cas de l’utilisation de plusieurs PROC FREQ se servant du même OUTPUT (onewayfreqs par exemple), il est conseillé de nettoyer l’ODS OUTPUT avec l’option CLEAR.

ods output clear;

h1

Diriger les sorties d’un PROC MEANS dans un dataset SAS

juillet 24, 2008

Par défaut, les résultats des procédures SAS sont affichés dans la fenêtre OUTPUT. Pour convertir ces résultats en tableau SAS (SAS dataset), la syntaxe de l’ODS (Output Delivery System) dispose d’outils appropriés comme les instructions 

  • ODS TRACE pour identifier une sortie,
  • ODS OUTPUT pour rediriger une sortie vers un data set,
  • ODS SELECT and ODS EXCLUDE pour choisir les sorties apparaissant dans la fenêtre OUTPUT.

Pour illustrer ce sujet, la procédure PROC MEANS sera utilisée.

Remise dans le contexte :

  • Changer l’éditeur pour une présentation plus fine : rediriger vers un document RTF avec ODS RTF s’applique une fois que la formulation nous convient.
  • Changer la formulation des informations : le TEMPLATE peut préalablement être modifié pour n’afficher qu’un sous ensemble du résultat par exemple.
  • Faire de gros travaux : pivoter un tableau, combiner des résultats entre eux ou encore calculer une valeur à partir des résultats existant fait partie des gros travaux qui nécessitent de passer par un dataset SAS.

1. Identifier le nom des résultats

Pour voir le nom des différentes outputs, entourez votre procédure des instructions ODS TRACE ON/LISTING et ODS TRACE OFF.

  • La première instruction demande l’affichage de chacune des noms des sorties.
  • L’option LISTING permet d’afficher cette information dans la fenêtre OUTPUT. La destination par défaut est la LOG.
  • Enfin, la seconde instruction désactive le traçage.

Premier exemple

ods trace on/listing;

*Exemple 1 : Proc Means;
proc means data=sashelp.class;
   var height weight;
run;

ods trace off;

On obtient la sortie de PROC MEANS appelée SUMMARY.

Output Added:
————-
Name: Summary
Label: Summary statistics
Template: base.summary
Path: Means.Summary
————-

Second exemple avec une instruction BY : il est toujours possible d’ajouter une instruction BY dans PROC MEANS.

proc sort data=sashelp.class out=class;
   by sex;
run;

ods trace on/listing;

*Exemple 2 : Proc MEANS et l’instruction BY;
proc means data=class;
   by sex;
   var height weight;
run;

ods trace off;

Il y a plusieurs outputs pour une seule procédure. Les deux sorties ont le même nom (NAME) mais le chemin d’accès (PATH) est différent. On parle de BYGROUP1 et BYGROUP2 pour les distinguer.

Output Added:
————-
Name: Summary
Label: Summary statistics
Template: base.summary
Path: Means.ByGroup1.Summary
————-

Output Added:
————-
Name: Summary
Label: Summary statistics
Template: base.summary
Path: Means.ByGroup2.Summary
————-

2. ODS OUTPUT et PROC MEANS

Dans le premier exemple, un data set EXEMPLE1 est créé à partir de la sortie ONEWAYFREQ de la PROC MEANS appliquée au fichier SASHELP.CLASS.

J’ai choisi d’écrire l’instruction ODS OUTPUT à l’intérieur de la procédure puisqu’elle s’applique uniquement à la procédure mais elle peut être aussi affichée avant la procédure.

Une seule instruction pour plusieurs data sets à créer : Ecrire l’instruction ODS OUTPUT avant la procédure est intéressant si vous générez plusieurs sorties de procédures différentes et voulez lister tous les data sets SAS à créer en une seul instruction ODS OUTPUT.

*Exemple 1 : Proc Means;
proc means data=sashelp.class;
   var height weight;
   ods output summary=exemple1;
run;

 
Un fichier brut peu lisible : Après un PROC PRINT sur le data set EXEMPLE1, on découvre un fichier peu lisible dès qu’il y a plus d’une variable.

   VName_          
   Height      Height_N    Height_Mean  

   Height        19        62.336842105  

   Height_
   StdDev      Height_Min  Height_Max

5.1270752466     51.3          72

   VName_
   Weight      Weight_N    Weight_Mean
   Weight        19        100.02631579

  Weight_
   StdDev      Height_Min  Height_Max
22.773933494     50.5          150

Solution, étape 1 : Une solution est de faire un PROC TRANSPOSE pour un résultat sous la forme ci-dessous.

   _NAME_     _LABEL_     COL1

Height_N      N          19.000
Height_Mean   Mean       62.337
Height_StdDev Std Dev     5.127
Height_Min    Minimum    51.300
Height_Max    Maximum    72.000
Weight_N      N          19.000
Weight_Mean   Mean      100.026
Weight_StdDev Std Dev    22.774
Weight_Min    Minimum    50.500
Weight_Max    Maximum   150.000

Dans la sortie brute de l’ODS OUTPUT, les variables commencent soit par HEIGHT, soit par WEIGHT (soit par VNAME ne m’intéresse pas ici). Il s’agit de transposer toutes ces variables. Il faut donc toutes les lister. Par soucis de clarté et de simplicité, on peut faire appel à une version abrégée : la racine commune des variables suivie de deux points.

proc transpose data=exemple1 out=exemple1;
   var height: weight:;
run;

Solution, étape 2 : Pour retrouver une présentation semblable à celle d’un PROC MEANS envoyé dans la fenêtre OUTPUT, il faut transposer de nouveau. Auparavant, il faut créer une variable distinguant la variable HEIGHT de la variable WEIGHT.

var_name  N   Mean   Std_Dev Minimum Maximum

 Height  19  62.337  5.1271    51.3     72
 Weight  19 100.026 22.7739    50.5    150

Créer une variable nommée VAR_NAME prenant soit la valeur HEIGHT soit la valeur WEIGHT.

  • La fonction SCAN récupérera, dans une variable nommée VAR_NAME, le premier mot de la variable _NAME_ après avoir précisé que chaque mot est séparé par un trait bas (underscore).
  • La longueur de la variable est définie explicitement au cas où certains noms de variables seraient supérieurs à 8 et donc tronqués.
  • Cette longueur est définie avant l’instruction SET pour que la variable VAR_NAME apparaisse en premier.

data exemple1 (drop=_name_);
   length var_name $12;
   set exemple1;
   var_name=scan(_name_,1,‘_’);
run;

Il est alors possible de faire pivoter le data set. Une ligne est créée pour HEIGHT et une autre pour WEIGHT, c’est-à-dire pour chaque nouvelle valeur de VAR_NAME. Chaque colonne prend le nom contenu dans la variable _LABEL_.

proc transpose data=exemple1 out=exemple1 (drop=_name_);
   by var_name;
   id _label_;
run;

L’instruction BY : Dans le cas du PROC MEANS, on ne rencontre pas de difficulté particulière liée à l’instruction BY. Au lieu d’avoir une ligne dans le fichier de sortie, on a autant de lignes que de valeurs dans la variable de l’instruction BY. Dans notre exemple, on a donc deux lignes avec une instruction BY SEX. Vous pouvez retrouver le code pour la transposition en fin d’article pour obtenir la sortie suivante :

Sex=F

var_name  N   Mean  Std_Dev Minimum Maximum

 Height   9 60.5889  5.0183   51.3    66.5
 Weight   9 90.1111 19.3839   50.5   112.5

Sex=M

var_name  N  Mean  Std_Dev Minimum Maximum

 Height  10  63.91  4.9379    57.3    72
 Weight  10 108.95 22.7272    83.0   150

3. Sélectionner ou exclure certaines sorties ou toute les sorties (ODS EXCLUDE, SELECT, LISTING)

L’instruction ODS LISTING CLOSE suspend l’envoie de toutes les sorties dans la fenêtre OUTPUT. L’ODS EXCLUDE interrompt un sous-ensemble ou toutes les sorties générées par la procédure. A l’inverse, l’ODS SELECT retient les sorties. A vous de voir si vous avez plus vite fait de lister les sorties à garder ou celles à exclure.

Quelques sorties : Pour sélectionner ou exclure quelques sorties en particulier, il suffit d’ajouter leur nom, trouvés au préalable avec ODS TRACE ON, séparé par un espace dans l’instruction. Cela est pratique pour des procédures générant beaucoup de sorties comme PROC UNIVARIATE. 

Toutes les sorties : Pour faire la même chose sur toutes les sorties, on utilise ALL et NONE avec ODS EXCLUDE et ODS SELECT.

*Exemple 1 : Proc Means;

ods exclude all; *ods select none; *ods listing close;
proc means
data=sashelp.class;
   var height weight;

   ods output summary=exemple1;
run;
ods exclude none; *ods select all; *ods listing;

Note : Toutes les explications couvertes dans cet article s’appliquent aussi à la procédure PROC SUMMARY.

Annexe : Détails du programme s’appliquant au second exemple

*Exemple 2 : Proc MEANS et l’instruction BY;

proc sort data=sashelp.class out=class;
   by sex;
run;

proc means data=class;
   by sex;
   var height weight;
   ods output summary=exemple2;
run;

proc transpose data=exemple2 out=exemple2;
   by sex;
   var height: weight:;
run;

data exemple2 (drop=_name_);
   length var_name $12;
   set exemple2;
   var_name=scan(_name_,1,‘_’);
run;

proc transpose data=exemple2 out=exemple2 (drop=_name_);
   by sex var_name;
   id _label_;
run;

proc print data=exemple2 noobs;
   by sex;
run;

h1

Il était une fois la LOG

juin 23, 2008

La fenêtre LOG (ou JOURNAL pour la version française de SAS) contient des informations plus ou moins détaillées sur le travail effectué par SAS. Ces informations peuvent être sauvegardées dans un fichier externe ou être supprimées lors de l’exécution du programme.

1. Une LOG plus ou moins détaillée

Deux situations se présentent :

  • lire les détails de l’exécution d’une macro
  • accéder aux détails d’un fichier .sas inclus dans un autre programme (%INCLUDE…)

Changer les options par défauts : les options MPRINT, MLOGIC et SYMBOLGEN s’adresse à la macro et SOURCE2 au programme inclus. Par défaut, ces options sont désactivées. Elles ont pour but d’aider le programmeur au stade du développement.

Voir le statut actuel des options : pour connaître l’état actuel d’une de ces options, il faut consulter la log après avoir exécuté la procédure options.

proc options;
run;

Remettre les options dans leur état initial : pour désactiver ces options, on utilise NOMPRINT, NOMLOGIC, NOSYMBOLGEN et NOSOURCE2.

Exemple, partie 1 : Le fichier main_include.sas contient l’instruction OPTIONS, le format AGE et la macro RAPPORT.

options source2 mprint mlogic symbolgen;

proc format;
   value age
   11-13 = ’11-13′
   14-16 = ’14-16′
   other = ‘Autre’;
run;

%macro rapport (dsn=);
proc report data=&dsn;
   columns name age sex;
   define name /‘Nom’ display;
   define age  /‘Age’ display ;
   define sex  /‘Sexe’ display;
   format age age.;
run;
%mend rapport;

Exemple, partie 2 : Dans un second programme, le premier programme et la macro RAPPORT sont appelés.

%include ‘C:/sasref/main_include.sas’;
%rapport (dsn=sashelp.class);

2. Commander la suppression du contenu de la LOG

Sous Windows, par défaut, à chaque nouvelle exécution d’un programme, la log grossie. Pour la vider, il y a deux possibilités : une manuelle et une automatique.

Après avoir activé la fenêtre log en la sélectionnant, il y a trois choix possibles :

  • Combiner les touches clavier Ctrl et E (raccourci clavier CTRL+E)
  • Sélectionner menu Edit/Clear All.
  • Taper la commande log;clear; dans le cadre en haut à gauche de l’écran

Cela marche aussi avec les fenêtres OUTPUT et EDITOR. Remplacez seulement le mot LOG par OUTPUT ou EDITOR pour la commande.

Pour une action automatique, l’instruction DM permet d’inclure dans le programme les mots-clés donné jusqu’à présent dans le cadre pour les commandes.

proc print data=sashelp.class;
run;

dm ‘log;clear;’;

3. Sauvegarder le contenu de la LOG dans un fichier externe

Rediriger le contenu de la log : la procédure PROC PRINTTO permet de rediriger le contenu de la log dans un fichier externe. Pour cela, le nom du fichier à créer et son chemin d’accès sont définis dans LOG=. Au choix, l’extension du fichier est .log ou .txt.

Rediriger le listing : le contenu de la fenêtre OUTPUT peut-être aussi redirigé. Cette fois-ci, il faut utiliser FILE=.

Ecraser les anciens fichiers : pour effacer le contenu d’un précédent fichier, il y a l’option NEW dans l’instruction PROC PRINTTO.

Réinitialisation : pour réactiver les destinations par défaut, la procédure sans argument est soumise à SAS.

proc printto log=‘C:/sasref/class.log’ new;
run;

proc printto file=‘C:/sasref/class.txt’ new;
run;

proc print data=sashelp.class;
run;

proc printto;
run;

h1

Faire des petits avec l’instruction OUTPUT

mars 1, 2008

bouchons_fr.jpg 

Imaginez devoir créer plusieurs fois le même tableau avec des fréquences, des tests statistiques, etc. Pourquoi plusieurs fois ? Parce que chaque tableau inclus une population différente.

1. Une observation par tableau

Dans le cas le plus simple, chaque observation n’apparaît que dans un seul des tableaux à produire. Une variable identifie le tableau auquel l’observation est allouée et l’instruction BY utilise cette variable avec la procédure report ou autre.

Voici un exemple où les données sont publiées par pays dans des tableaux distincts. L’utilisation d’une valeur numérique pour le pays est optionnelle mais ajoute de la flexibilité pour trier les données.

proc format;
value cntry
1=’Chine’
2=’Malaisie’;
run;

proc report data=lab;
by cntry;
columns test cnt;

format cntry cntry.;

run;

2. Plusieurs tableaux pour une observation

Exemple : maintenant voici deux exemples des essais cliniques pour lesquels une observation peut servir à plusieurs tableaux.

  • Construire un tableau pour la population ‘per protocol’, un pour ‘intent-to-treat’ et un pour ‘safety’ : un patient valide par protocole est aussi pour l’analyse de sûreté mais tous les patients valides pour la sûreté ne répondent pas forcément aux critères du protocole.
  • créer un tableau par zone géographique : un tableau pour tous les pays couverts par l’étude clinique, un tableau par pays et un par centre dans un pays donné.

Dans ces deux cas, une observation peut être utilisée par plusieurs tableaux. La méthode précédente n’est plus suffisante. Voici la solution que je vous propose :

  • 1er tableau : extraire les observations correspondant au premier tableau en utilisant une condition listant le critère de sélection si besoin.
  • rendre ces observations uniques en ajoutant une nouvelle variable avec un numéro unique
  • sauvegarder ces observations dans un jeu de données
  • 2ème tableau : extraire les observations pour le second tableau
  • donner un numéro différent à ces observations
  • ajouter ces observations à celles précédemment sélectionnées
  • 3ème tableau : etc.

Dans l’exemple qui suit, quatre tableaux différents sont à produits. On intercalera le code suivant entre les procédures format et report mentionnées précédemment.

data lab;
set lab;
grp=1;
output;
if cntry=’CN’ then
do;
grp=2;
output;
end;
else if cntry=’MY’ then
do;
grp=3;
output;
end;
if cntr=1 and cntry=’CN’ then
do;
grp=4;
output;
end;
run;

3. Créer plusieurs jeux de données

L’instruction OUTPUT dirige, par défaut, les données vers le jeu de données nommé dans l’instruction DATA. Parfois, il faut créer plusieurs data sets à partir à partir d’un seul jeu de données. Par exemple, on créera un data set contenant les patients inclus dans l’étude et un autre ceux exclus. Pour cela, il suffit de nommer les nouveaux jeux de données dans l’instruction DATA et de rappeler leur nom dans chaque instruction OUTPUT.

data incl excl;
set pat_lst;
if missing (randomno) then output excl;
else output incl;
run;

4. Créer une variable numérique avec des valeurs continues

En combinaison avec une boucle, l’instruction OUTPUT permet de générer des nombres. Par exemple, j’ai eu besoin de tester une macro via un data set listant toutes les valeurs ASCII imprimables. Ces valeurs ont un numéro allant de 32 à 126. La fonction BYTE retrouve la valeur ASCII avec ces numéros.

data ascii (drop=i);
do i=31 to 126;
ascii=byte(i);
output;
end;
run;

Autres lectures : vous pouvez étendre votre lecture sur l’instruction DO et DELETE. L’instruction DO dispose d’un mot-clé BY. L’instruction DELETE est, quant à elle, l’inverse de l’OUTPUT.