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Mettre à jour un data set à partir d’un autre

octobre 30, 2008

Si vous avez déjà utilisé un peu SAS, vous connaissez probablement les instructions SET et MERGE. Aujourd’hui, voici un article sur l’instruction UPDATE pour mettre à jour un data set. Cette instruction de l’étape DATA doit être utilisée en gardant en tête deux notions importantes expliquées ici.

Pour réviser ou découvrir les instructions SET et MERGE, reportez-vous aux articles suivants :

1. Un data set de base et un autre contenant des informations nouvelles

Dans notre exemple nous avons deux data sets YEAR_2007_FRST et YEAR_2007_EXTRA.

Le premier data set YEAR_2007_FRST est le data set à mettre à jour : il contient

  • 4 observations et
  • 3 variables numériques : MONTH (month pour mois), CRIT (criteria pour critère), VAL (value pour valeur).
data year_2007_frst;
   input month crit val;
   datalines;
1 2 3
4 5 6
9 9 9
10 10 10
;
run;

Le second data set YEAR_2007_EXTRA contient des informations à ajouter au premier data set. Il est composé de :

  • 5 observations : certaines lignes d’observations du premier data set sont présentes mais pas toutes. Il y a aussi des lignes d’observations en plus. Parfois la valeur de la variable MONTH est identique mais par forcément celle des autres variables.
  • 4 variables numériques : il y a les variables déjà présentes auparavant et une nouvelle variable.
data year_2007_extra;
   input month crit val val2;
   datalines;
1 2 3 4
1 4 5 6
7 8 9 10
9 9 . 9
10 10 .A 10
;
run;

2. Choisir une ou plusieurs variable clés

Avec l’instruction UPDATE, il faut définir une liste de variables clés. Lorsque la combinaison est présente dans les deux fichiers, les autres variables sont mises à jour. Sinon, une nouvelle ligne d’observations est ajoutée.

Ici, je choisis de désigner une ligne avec la variable MONTH et seulement la variable MONTH. Lorsque la variable MONTH du premier et du second data sets coïncident, les autres observations sont mises à jour en se servant du deuxième fichier (YEAR_2007_EXTRA).

data year_2007_frst;
   update year_2007_frst
          year_2007_extra;
   by month;
run;

Ajouter de nouvelles observations : Avec l’exemple de l’article, la ligne où MONTH = 7 n’est pas présente dans le premier data set. Elle est ajoutée.

Ajouter de nouvelles variables : La variable VAL2 est également nouvelle et ajoutée.

3. Une seule ligne d’observation par clé dans le fichier additionnel

Lorsque le fichier additionnel (WEAR_2007_EXTRA) contient plusieurs observations, seule une est gardée. Il est donc préférable d’avoir un fichier avec une seule ligne d’observation par variable clé.

Dans notre exemple, le fichier servant pour la mise à jour a deux lignes d’observations avec MONTH égales à 1. SAS utilisera, dans un premier temps, la première pour mettre à jour le fichier. Puis réécrira dessus avec la seconde ligne d’observation.

  • Avant :MONTH=1, CRIT=2, VAL=3
  • Après : MONTH=1, CRIT=4, VAL=5 et VAL2=6.

4. Ignorer les valeurs manquantes du fichier de mise à jour

Si dans votre fichier de mise à jour il y a des valeurs manquantes alors que dans le fichier d’origine ce n’était pas le cas, SAS n’effacera pas la valeur sauf si la nouvelle valeur est une valeur manquante particulière (special missing).

Dans notre exemple,

  • quand MONTH=9, VAL=9 avant et après, même si dans le data set additionnel, VAL était manquant (symbole point).
  • quand MONTH=10, VAL=10 avant et VAL=.A après, car la nouvelle valeur est une valeur qualifiée par SAS de valeur manquante spéciale.

Au final le nouveau fichier YEAR_2007_FRST, auquel un autre nom aurait pu être donné, se présente ainsi :

month crit val val2
  1     4   5    6
  4     5   6    .
  7     8   9   10
  9     9   9    9
  10   10  .A   10

5. Avoir une seule ligne par BY variable dans le fichier à mettre à jour

Après avoir noté que SAS ne remplace pas les valeurs existantes par des valeurs manquantes, je tenais à souligner une seconde particularité du UPDATE. SAS estime que la variable clé devrait identifier de manière unique une ligne d’observations dans le fichier à mettre à jour.

Dans notre exemple, SAS que la variable clé est MONTH. Il estime que chaque valeur de MONTH se doit d’être unique dans le fichier à actualiser (YEAR_2007_FRST).

Je vais donc ajouter une ligne pour que MONTH=1 apparaisse deux fois et voir la gestion qu’en fait SAS.

data year_2007_frst;
   input month crit val;
   datalines;
1 2 3
1 9 9
4 5 6
9 9 9
10 10 10
;
run;

Si ce n’est pas le cas deux choses se passe :

  • D’une part, un WARNING apparaît dans la log.
  • D’autre part, parmi les lignes ayant les mêmes valeurs clés, seule la première ligne sera actualisée.

Ici, la log contiendra le WARNING suivant :

  • WARNING: The MASTER data set contains more than one observation for a  BY group.

Et notre fichier final, lorsque la variable MONTH =1, seule aura

month crit val val2
  1     4   5    6
  1     9   9    .
  4     5   6    .
  7     8   9   10
  9     9   9    9
  10   10  .A   10

En résumé, avec une instruction UPDATE, il est important de garder à l’esprit trois notions :

  • les valeurs manquantes simples n’effacent pas les données d’origine.
  • le data set avec les données actualisées contiendra une seule ligne d’observation par variable clé et des conséquences si ce n’est pas le cas.
  • le data set à actualiser doit contenir une seule ligne d’observation par variable clé et ainsi respecter la définition de la syntaxe.

Vous trouverez dans la documentation en ligne une page sur UPDATE Statement pour compléter votre lecture.

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Passer d’un fichier de l’ODS TAGSET.EXCELXP à un data set SAS avec PROC IMPORT

août 15, 2008

Le programmeur SAS pourra recueillir des informations d’un non spécialiste en créer un fichier Excel. Il importe ensuite les données sous SAS.

Dans un précédent sujet « Mes 1ers pas avec ODS TAGSET.EXCELXP« , nous avons vu comment créer un fichier Excel, ou plutôt un fichier XML lisible sous Excel, à partir de la syntaxe d’ODS TAGSET.EXCELXP.

Maintenant, il s’agit de voir les limites de l’importation d’un fichier XML avec la procédure PROC IMPORT.

Exemple : Nous aurons un fichier LST_STUDY.XLS avec plusieurs feuillets, dont un nommé ‘2000’, comme exemple. Ce feuillet a deux colonnes : le numéro de l’étude (STUDY) et la variable à compléter manuellement (FLAG_EXTERNAL). La première ligne contient le nom de la colonne. La variable STUDY peut contenir des nombres et du texte.

1. PROC IMPORT a besoin de données Excel

Même si le fichier créé par ODS TAGSET.EXCELXP a une extension .xls, ce fichier est en fait un fichier en langage XML. Comment observer cette information ? Voici deux propositions :

  1. Ouvrez un fichier de ce type sous Excel et regarder le type lors que la fenêtre OUVRIR apparaît.
  2. Ouvrez le fichier dans un éditeur de texte

Afin d’utiliser la procédure PROC IMPORT, il faudra donc convertir le fichier en « enregistrant sous » et là choisir le standard Excel.

2. Les options de l’instruction PROC IMPORT

Préciser le nom du fichier d’entrée et celui de sortie : Dans l’instruction PROC IMPORT, le nom du fichier Excel est donné avec l’option DATAFILE=; celui du data set SAS est introduit par l’option OUT=. Pour rendre ce data set permanent, le nom de la bibliothèque précédera le nom du data set comme d’habitude.

Indiquer à SAS le type de fichier à lire : Selon l’environnement et la version Excel utilisée, l’option DBMS= variera. DBMS=XLS est l’option que j’utilise sous Unix et Windows pour Excel2003. Reportez-vous à la documentation en ligne PROC IMPORT Statement) pour connaître toutes les valeurs possibles de cette option.

Remplacer un fichier SAS existant : Si le data set SAS existe déjà, il ne sera pas remplacé, à moins d’ajouter l’option REPLACE.

%let resultats = C:/sasref;

proc import datafile = « &resultats./lst_study.xls »
            out      = lst_study
            dbms     = xls
            replace;
run;

3. Les Instructions sur les données sources

Après avoir vu les options de l’instruction PROC IMPORT, je vous propose trois instructions supplémentaires de la procédure (SAS Online Doc. : Data Source Statements)

Des noms de variables personnalisés avec GETNAMES=YES : SAS se sert de la première ligne du fichier Excel pour définir le nom des variables SAS à moins que l’instruction GETNAMES=NO soit ajoutée.

SAS considère les premières lignes du fichier pour identifier le type des variables sauf si MIXED=YES : Si on a une combinaison de caractères et chiffres, on peut se retrouver avec des valeurs manquantes. Par exemple, si vous avez une variable année contenant les valeurs 2008, 2007, <2007, il faudra importer les variables sous forme de caractère. L’instruction MIXED=YES fera le travail pour vous. 

Importer une feuille de calcul en particulier grâce à SHEET=: Par défaut, SAS importera la première feuille de calcul disponible dans le fichier Excel. Pour choisir un autre feuillet, son nom est donné entre guillemets dans l’instruction  SHEET=.

%let resultats = C:/sasref;

proc import datafile = « &resultats./lst_study.xls »
            out      = lst_study
            dbms     = xls
            replace;
   *getnames = yes;
   mixed    = yes;
   sheet    = ‘2000’;
run;

Vous trouverez plus d’informations sur la procédure PROC IMPORT dans l’aide en ligne : SAS Online Doc, The IMPORT Procedure.

4. Une spécificité de l’ODS TAGSET.EXCELXP à gérer

Lors de la création du fichier avec ODS TAGSET.EXCELXP, une ligne est parfois ajoutée après la dernière ligne de saisie. Cette ligne est incluse dans le data set SAS à l’importation. La raison pour laquelle cette ligne est saisie m’est inconnue.

Par contre, je vous propose un data step pour vous en débarrasser une fois le data set SAS créé. 

  • L’option END= de l’instruction SET sert à repérer la dernière ligne d’observations.
  • La fonction MISSING permet de ne supprimer la ligne que si notre variable STUDY est vide.

data lst_study;
   set lst_study end=eof;
   if eof and missing(study) then delete;
run;

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5 options courantes de PROC REPORT

avril 4, 2008

Après avoir vu les notions de bases de PROC report, je vous propose 5 points de syntaxe que j’utilise régulièrement pour un résultat un peu plus personnalisé.

  • Les points 1 et 2 sont des options de l’instruction PROC REPORT.
  • Le point 3 concerne l’instruction COLUMN.
  • Les points 4 à 5 servent dans les instructions DEFINE.

En fin d’article, vous avez un exemple de syntaxe pour mieux cerner le tout.

1. Changer le symbole coupant les mots pour l’utiliser comme du texte : par défaut, la barre inclinée (/) est le symbole pour les sauts à la ligne dans le titre des colonnes et les valeurs textes. Du coup, si on veut considérer celui-ci comme du texte à part entière, il faut définir un autre caractère pour couper le texte. Par exemple, on peut utiliser le symbole dièse # dans l’option SPLIT=’…’ de l’instruction PROC REPORT

2. Affichez les valeurs manquantes : lorsque des valeurs sont groupées, SAS ignore par défaut les valeurs manquantes (missing et special missing). Pour changer cela, il faut précisez l’option MISSING dans l’instruction PROC REPORT, avec GROUP, ORDER ou ACROSS. Un exemple de la documentation en ligne illustre ce sujet. How PROC REPORT Handle Missing Values. Les valeurs manquantes d’ANALYSIS et DISPLAY restent affichées.

3. Un titre pour plusieurs colonnes : il est possible d’ajouter un titre commun à plusieurs colonnes. Pour cela, il faut agir sur l’instruction COLUMN. Les variables concernées sont listées entre parenthèses. Le nom commun est donné entre guillemets en premier dans les parenthèses.

4. Définir la largeur des colonnes : pour définir la largeur de la colonne, il existe l’option WIDTH=. Cette largeur peut ne pas être suffisante pour afficher tout le texte. Mais, heureusement, il y a l’option FLOW. Celle-ci fait apparaître le texte sur plusieurs lignes, s’il n’y a pas assez de place sur une seule. Cela évite à celui-ci d’être coupé.

Même si, a priori, le texte est contenu dans la largeur défini, il est donc conseillé d’utiliser l’option FLOW pour éviter des coupures involontaires ou repérer plus facilement des textes plus longs que prévus.

5. Et les formats ? : Les formats s’utilisent indifféremment en option dans les instructions DEFINE avec un signe égal ou dans une instruction FORMAT.

Exemple :

proc report data=mesresultats nowd
split=‘#’
missing;
column pays patient_id
(‘Statistiques’ cnt pct);
define pays / display ‘Pays’
format=$cntry.;
define patient_id / display ‘ID’;
define cnt / display ‘N’;
define pct / display ‘%’;
*format pays $cntry.;
run;

NOTE 1 : Les options HEADLINE, HEADSKIP et les tirets bas pour entourer un titre commun à plusieurs colonnes n’ont pas été mentionnés ici car ils perdent leur intérêt avec un ODS RTF.

NOTE 2 : La modification de l’apparence peut-être amélioré en changer le « style » au niveau local c’est-à-dire dans la procédure REPORT ou au niveau global, en créant ou actualisant le Template de la procédure REPORT. Cela pourrait faire l’objet de plusieurs articles tant le sujet est vaste.

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Fini le Moyen-Age pour compter les mots

février 20, 2008

ulrepforte.jpg 

Vous avez une variable composée d’un ou plusieurs mots pour chaque observation, le tout séparé par des espaces, des virgules ou autre. Et vous voulez savoir combien il y a de mots. Avec SAS 9, il est très rapide de trouver le nombre de mots. Avec SAS 8.2, il faut pallier à l’absence de la fonction COUNT. Dans les deux cas, l’idée est la même : on compte les délimiteurs et on ajoute 1.

Prenons le cas des espaces. Dans un premier temps, on enlève les blancs de début et de fin de chaîne. Puis on enlève les doublons entre les mots. Enfin on compte les espaces restants. Il faudra aussi tenir compte du fait qu’une observation puisse ne contenir aucune valeur.

Voici les données qui serviront d’exemple :

data ds_orig;
   x=‘ AB CD GH ‘;
   output;
   x=‘ ‘;
   output;
   x=‘AB ‘;
   output;
run;

1. Avec SAS 9, un calcul rapide : il faudra faire appel à:

  • la fonction STRIP pour les blancs aux extrémités,
  • la fonction COMPBL pour enlever les blancs doublons,
  • la fonction COUNT  pour compter le nombre d’occurrence d’un caractère donné,
  • la fonction MISSING ou un simple = ‘ ‘ pour savoir si la chaîne est vide.

Voici un exemple avec des espaces pour délimiteur.

data sas9 ;
   set ds_orig;
   if x = ‘ ‘ then nb_mots = 0;
   else nb_mots=count(compbl(strip(x)),‘ ‘) + 1;
run;

2. Avec SAS 8.2, il faut contourner l’absence de la fonction COUNT: il existe plusieurs options dont celle-ci utilisant une boucle DO WHILE

  • Les fonctions TRIM et LEFT remplacent la fonction STRIP.
  • Les fonctions COMPLB et MISSING restent valide.
  • Une boucle remplacera la fonction COUNT.

On extrait le 1er mot de la chaîne, puis le 2nd, etc. via la fonction SCAN. Si la valeur trouvée est une valeur manquante, alors le nombre de mots est égal au nombre du boucles sans valeur manquante, c’est-à-dire le nombre de boucles actuel moins 1. Le compteur, ici nommé i, est réinitialisé pour arrêter la boucle DO WHILE.


data sas8_2;
   set ds_orig;
   if missing(x)then cnt_mots=0;
   else
      do;
         z=compbl(trim(left(x)));
         i=1;
         do until (i=0);
         if missing(scan(z,i,‘ ‘))then
            do;
               cnt_mots=i-1;i=->1;
               end;
               i=i+1;
            end;
         drop i z;
   end;
run;

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J’additionne des valeurs manquantes

février 16, 2008

Calculatrice

Une simple somme de deux nombres et vous obtenez un résultat différent de vos attentes. C’est possible avec SAS lorsque des valeurs manquantes (missing et special missing) sont incluses. Je vous propose de découvrir la différence entre les opérateurs mathématiques et les fonctions de calcul au travers de la fonction SUM.

Voici la règle :
les fonctions de calcul SAS ignorent les valeurs manquantes. Ainsi avec la fonction SUM, la somme de 2 et d’une valeur manquante est 2, alors qu’il est valeur manquante avec l’opérateur + d’addition : 2 +. = .

A présent, voyons les trois notations de la fonction SUM.

1. Lister les valeurs comme autant de paramètres de la fonction SUM : les paramètres d’une fonction SAS se séparent par une virgule. Pour faire la somme de plusieurs valeurs, vous pourrez les lister les unes à la suite des autres dans les parenthèses de la fonction SUM en les séparant par une virgule :

newvar = sum(2,3,.);

Mais soyons honnête, vous aurez plus souvent l’occasion de faire référence aux valeurs par de l’intermédiaire de variables qu’en listant des données brutes :

newvar = sum(x,y,z);

2. Le mot-clé OF pour lister les valeurs à additionner sans virgule : pour lister sans virgule les données à additionner dans la fonction SUM, il faut absolument ajoutez le mot-clé OF :

newvar = sum (of 2 3 .) ;

newvar = sum(of test2 test3 test4);

3. Le mot-clé OF c’est aussi un moyen de lister de nombreuses variables au nom proche : dans l’exemple précédent, les variables portent des noms ayant une base commune et un nombre entier toujours incrémenté de 1. En définissant un intervalle listant les première et dernière variables séparées par un trait d’union, vous vous épargnerez un travail qui devient vite fastidieux avec un nombre de variables qui augmente.

newvar = sum(of test2-test4);

Cette notation n’est pas propre à la fonction SUM. Elle s’applique dans de nombreux contextes : une option KEEP, DROP, un ARRAY, etc.

Important :
notez ici l’importance de ne pas oublier le mot-clé OF. Dans l’exemple précédent, SAS soustrairait la variable test4 à la variable test2 si le mot-clé OF n’apparaissait pas. La fonction SUM n’aurait alors qu’une valeur.

Autres lectures : les fonctions MIN et MAX et leur corollaires >< et <> fonctionnent sur le même principe que la fonction SUM et l’opérateur + lorsqu’ils traitent des valeurs manquantes.