
C’est quoi la programmation sous SAS ?
septembre 4, 2008Le mot programmation est un nom abstrait pour celui qui n’a jamais touché à un ordinateur. Voici donc quelques pistes pour qui veut expliquer à ses proches ce qu’est la programmation sous SAS en termes de tous les jours.
1. Emploi du temps : programmation 2h
La programmation, c’est comme les mathématiques : c’est un terme généraliste qui sert par exemple à l’école pour désigner une matière.
2. Aujourd’hui, c’est moi le chef !
En programmation, le but est de parler avec son ordinateur pour lui demander de faire le boulot à votre place. Ce n’est pas sympa ça ! Au lieu de cliquer sur des boutons, tout est écrit noir sur blanc, comme une lettre. Cela a le mérite de pouvoir être relu et réutilisé.
3. Je parle en chinois ou quoi ?
La lettre peut être écrite en différentes langues avec ses avantages et ses inconvénients tant sur l’apprentissage que sur le niveau de sophistication. Dans un même langage, le vocabulaire a un niveau de précision plus ou moins avancé. En SAS, les blocs de texte sont regroupés en deux grands groupes.
- L’étape DATA : les blocs de texte donnant des actions primaires commencent par le mot DATA.
- L’étape PROC : les groupes de texte faisant appel à des ordres pré-enregistrées sont introduits par le mot PROC.
J’ai parlé ici de langage et non de langue. En fait, c’est le mot langage est le terme français pour désigner une langue destinée à un ordinateur.
4. C’est vrai ou c’est faux ? Une information binaire
Créer des mots : Les informaticiens de la première heure ont créé des langages différents. En effet, à la base l’ordinateur comprend une information basique : vrai ou faux. Il y a du courant ou il n’y en as pas. Pas très simple pour dire à l’ordinateur d’imprimer une feuille.
Il a fallu composer des mots qui correspondent à une série d’actions primaires pour pouvoir faire ensuite avec des choses un peu plus évoluées.
C’est le même principe que les lettres de l’alphabet. Avec ces lettres, des mots simples sont formés.
Des langages qui évoluent : Comme la langue française, le vocabulaire évolue en permanence, mais cette fois-ci aux grés des informaticiens passionnés. Ce sont des langues vivantes : de nouvelles naissent, d’autres meurt. Mais, dans l’ensemble, il y en a quelques unes qui font leur bout de chemin et deviennent des standards, comme l’anglais.
Des langages gratuits et d’autres payants : Le logiciel SAS fait la traduction du langage SAS en 0 et 1. Sachant que ce logiciel est payant, on parle de langage propriétaire.
5. Buongiorno ou Bonjour ?
La logique de programmation est sensiblement la même d’un langage à l’autre. Les francophones comprennent mieux l’italien que l’allemand en lisant le journal car les deux langues ont une origine latine. Et tout cela grâce aux ressemblances et juste par devinettes, sans avoir appris.
Ainsi il est plus facile pour une personne maîtrisant un langage de pouvoir évoluer vers un autre langage.
6. Vas-tu entrer cela dans ta mémoire ?
L’ordinateur a comme l’être humain une mémoire. C’est très pratique pour lui faire stocker des nombres et des lettres. Une manière de visualiser certaines de ces données est un tableau avec des lignes et des colonnes. Le but du programmeur sera entre autres d’agencer ces tableaux pour éviter les informations redondantes et les cases vides fautes d’un mauvais agencement. La mémoire de la « bébête » risque de saturer.
7. Toucher couler
Pour identifier une case dans le tableau, il faut donner deux informations :
- le nom de la colonne, appelé en terme technique la variable
- le nom de la ligne qui est un simple numéro.
C’est le principe du jeu toucher-couler.
Pour distinguer les multiples tableaux, des noms leur sont également assignées.
8. Le passage à la moulinette
Sélectionner des données : En programmation SAS, il s’agit de sélectionner les lignes et les colonnes intéressantes de chaque tableau, souvent basées sur la valeur de certaines cases. Il faut alors s’adresser à l’ordinateur de manière conditionnelle. Si la case=5 alors supprime la ligne, sinon ajoute 2 à la valeur d’origine.
Grouper des données dans un seul tableau : Si besoin ces informations sont regroupées pour former un nouveau tableau. C’est un travail très important de la part du programmeur. Les tableaux n’ont pas toujours le même nombre de lignes et certaines colonnes sont souvent identiques pour permettre de lier l’information. Il faut parfois changer l’ordre dans lequel les lignes sont triées. Il faut souvent avoir un aperçu de ces données. A chaque fois c’est un nouvel ordre donné à l’ordinateur.
Faire des calculs : Après, il est possible d’effectuer des calculs mathématiques comme sur une calculatrice. L’avantage de l’ordinateur, c’est que l’opération peut être répétée de nombreuses fois tout en étant écrite qu’une seule fois et que certains calculs sont pré-enregistrés. Il suffit alors d’un mot ou deux pour demander de faire l’opération.
Conclusion
En résumé, la programmation est un terme généraliste comme les mathématiques. Elle désigne un ensemble de langues (langages) pour donner des ordres à son ordinateur avec des mots. Dans le cas de la programmation sur SAS, les ordres ont à voir avec la manipulation de tableaux stockés dans la tête de l’ordinateur. Le logiciel SAS est l’outil qui permettra de traduire les mots-clés en langages binaires seul compris par l’ordinateur.
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